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Modifié le :
June 24, 2022
Publié le : 
August 8, 2021
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[Interview Freelance] Dimitri Ribal, Social Media Manager

Aujourd’hui, nous avons eu la chance d’aller à la rencontre de Dimitri Ribal et de découvrir son univers professionnel au détour de quelques questions qu’on vous partage tout de suite !

Hello Dimitri, peux-tu nous présenter ton job en quelques mots ?

Alors pour faire simple, je suis Social Media Manager avec une spécialisation « acquisition croissance marketing ». Et je travaille principalement avec des entreprises IT, c’est-à-dire des entreprises plutôt tech’ qui vendent des SAS, des CRM ou dans le secteur hardware, des serveurs…etc. 

Depuis quand es-tu Freelance et quelle forme juridique as-tu choisie ?

Ça fait un peu plus de 2 ans et demi, je me suis lancé en janvier 2018 en tant qu’auto-entrepreneur.
Je me suis récemment posé la question d’un éventuel changement pour une forme juridique plus « grosse » mais finalement en termes de projets et de rythme de vie (pro & perso), je préfère rester en micro-entreprise pour le moment, quitte à prendre moins de clients et en conservant une totale liberté d’action et me permettant d’explorer en permanence.

Qu’est-ce qui t’a poussé à devenir indépendant ?

J’étais Community Manager en agence de comm & marketing avant, et si au départ je souhaitais simplement changer d’agence, après quelques jours de réflexion j’ai finalement décidé de me mettre à mon compte par rapport à mes aspirations profondes et à mon confort personnel.
Je me suis lancé sans filet, un peu sur un coup de tête, mais ça me correspond plutôt bien parce que j’adore l’aventure !

Tu fais des vidéos sur Youtube et sur LinkedIn, tu peux nous en parler et nous expliquer pourquoi tu as choisi ce support ?

Alors, j’ai commencé sur LinkedIn il y a 1 an et demi environ, époque où la plateforme était alors presque encore « vierge » (d’autant plus sur la vidéo).
J’ai exploré et benchmarké un peu tout ça, et comme j’avais très envie de réaliser des vidéos techniques mais que Youtube était déjà LE réseau vidéo par excellence (et donc assez effrayant en expérimentation), LinkedIn m’a paru être la plateforme parfaite pour tester.
Et, comme c’était nouveau, j’ai performé assez rapidement !

J’ai choisi la vidéo pour plusieurs raisons mais principalement parce que je n’aime pas écrire (les gros articles de blog, les contenus textuels très riches… ce n’est pas ma came même si j’en consomme moi-même tous les jours) et parce que, comme je le disais, j’aime autant la technique que l’aventure, ce que la vidéo représente plutôt très bien !

Dans un second temps, je me suis attaqué à la « jungle Youtube » mais je suis actuellement en pleine expérimentation là-dessus, je teste, j’analyse les résultats… et d’ici 2021 je serai en mesure de déployer des formats bien distincts entre Youtube et LinkedIn.

J’ai remarqué que tu soignais le décor de tes vidéos, pourquoi ?

Hum… on me pose souvent la question et j’avoue que je ne sais pas d’où ça vient ahah.
En fait, j’ai testé des trucs, j’ai gardé ce qui fonctionnait bien, j’ai fait évoluer d’autres choses et ça me permet de donner vie à mon propre format.
J’ai aussi une certaine exigence de qualité, le besoin de me prouver à moi-même que je peux toujours aller plus loin et faire mieux donc ça passe aussi forcément par l’esthétique globale, le soin et la profondeur que je donne à mes vidéos.
Comme je suis évidemment convaincu de la force du personal branding, j’ai aussi à cœur de donner à mes vidéos une identité qui correspond à ma personnalité et à ma vision.

Qu’est-ce que tu utilises comme matériel pour la réalisation de tes vidéos ?

Rien de fou, déjà je filme un coin de mon salon, je n’ai pas de studio dédié, et puis j’ai essayé d’épurer au max mon environnement de « NERD officiel ».
J’ai commencé avec un Reflex que j’ai changé il y a 1 an à peu près pour du Sony, marque de cœur pour moi.
Pour le son, j’utilise 2 micros : un micro classique (Rode NT) en branchement USB (simple et efficace, et parfait pour les podcasts) et un micro canon que je plugge sur un enregistreur classique (Zoom).
Au niveau éclairage, j’utilise 2 LED Philips Hue qui sont portatives et qui, grâce à l’effet de profondeur, me permettent de créer un halo de lumière sympa.

Et alors du coup, entre Youtube & LinkedIn, une petite préférence ?

Il va m’être difficile de te donner une réponse manichéenne dans le sens où LinkedIn, c’est un peu le petit cocon cosy et bienveillant (c’est ici que ma communauté s’est créée naturellement), tandis que Youtube est un objectif plus long terme pour moi, qui nécessite plus de travail de set-up et de stratégie avant de me lancer officiellement dessus.
Donc je dirais : Youtube pour l’efficacité de la plateforme pour la vidéo & LinkedIn pour son terrain plus intéressant en termes d’expérimentation pour une cible B2B.

Niveau reach sur LinkedIn, est-ce que tes vidéos sont toujours autant visionnées qu’au départ ou tu constates des changements ?

Au début, mes vidéos explosaient, littéralement. Je pouvais faire entre 15 et 20000 vues juste avec une vidéo basique de 30 secondes. C’était aussi lié à la manière donc LinkedIn comptabilisait le nombre de vues, il n’y avait pas encore la règle des 3 secondes de visionnage, donc aujourd’hui tu divises par 3 le nombre de vues.
En revanche, le nombre d’interactions et le taux d’engagement sont restés assez équivalents car la communauté créée autour de mes contenus est aujourd’hui fidèle et réactive. 
La concurrence est davantage présente aussi, mais c’est normal et c’est stimulant, ça permet d’augmenter ses capacités créatives et de diffusion en permanence.
Et puis, encore une fois, LinkedIn représente un petit microcosme, on se connait tous plus ou moins, on partage des choses, on se refile des contrats etc… donc c’est plutôt cool !

Est-ce que le format vidéo est devenu une vraie stratégie d’acquisition clients pour toi ?

Oui, c’est aujourd’hui clairement le format qui performe le mieux en termes de génération de leads.
Toutes les vidéos ne convertissent pas ou ne génèrent pas de nouveaux prospects mais il y en a certaines qui se sont démarquées et que j’ai pu identifier comme des exemples de singularité car elles ont notamment pu générer individuellement jusqu’à 5/7 prospects.
Mais c’est comme pour tout type de contenu, il faut aimer en produire beaucoup et accepter que certains ne performent pas de façon équivalente. Et, avec la vidéo, on est quand même sur un travail de réalisation et de diffusion assez complexe et technique !

Tu fais, toi aussi, partie des super users Freebe. Pour quelles raisons, qu’est-ce que ça t’apporte au quotidien ?

Ben en fait pour moi, c’est LE SEUL outil de gestion admin qui satisfait tous mes besoins et pourtant j’ai cherché… mais je n’ai pas trouvé d’autre outil qui soit aussi complet et efficace que Freebe.
Et puis la réactivité du support client est juste ouf, la team répond à n’importe quelle question en un temps record, c’est aussi hallucinant que super agréable.

Pour finir, aurais-tu un conseil à donner à nos lecteurs qui débutent en Freelance ou du moins celui que tu aurais aimé recevoir avant de te lancer ?

Alors, en sachant que moi je me suis un peu lancé à l’aveugle et que j’ai ensuite construit mon pont en évitant de tomber dans le vide, je dirais qu’il faut dans l’idéal commencer à se créer un environnement professionnel et s’entourer/s’inspirer des bonnes personnes afin de suivre leur parcours et de visualiser les différents jalons que tu vas mettre en place une fois que tu seras lancé. Ça permet de moins flipper au début.
Ensuite, je conseille souvent de ne pas perdre son temps sur « la façade » (site web, supports visuels & co qui ne sont finalement que des outils) dans un premier temps. Il faut d’aborder définir son offre (qui ne sera pas fixée dès le départ et qui va forcément évoluer) et s’entrainer à la pitcher de manière à ce qu’elle soit ultra claire. C’est la base, à optimiser ensuite.
Le freelancing est une vraie aventure (pas un hôtel 4 étoiles), et il ne faut pas avoir peur de se lancer dans l’inconnu. C’est pour ça que c’est toujours mieux de se lancer en ayant avec soi une petite sécurité financière, ça permet de ne pas accepter n’importe quoi pour survivre et surtout ça permet d’oser des choses, d’expérimenter sereinement sans se mettre dans la m****.
Le tout est de savoir ce qu’on veut vraiment et de faire la différence entre ce qui relève du fantasme et ce qui se passe d’un point de vue pratique. Expérimenter c’est la clé, se crasher également pour se servir de ses échecs et s’en nourrir. Il y a des hauts et des bas dans la vie de Freelance, et les deux sont riches d’enseignement et d’apprentissage à embrasser en permanence.

Un grand merci à Dimitri pour cet échange généreux et passionnant.
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